Ports

GPM La Rochelle : des critiques dénoncées par la communauté portuaire

Le Grand port maritime de La Rochelle est la cible d’attaques par des groupes politiques. Pour contrer ces attaques, l’Union maritime de La Rochelle a répondu.

La période est propice à toutes les attaques. À La Rochelle, avec le second tour des municipales arrivant, des groupes politiques et associatifs ont dénoncé certaines actions du projet « Port Horizon 2025 » du GPM de La Rochelle.

Un projet aux conséquences environnementales

« Le Port et la communauté portuaire font depuis quelques temps l’objet de propos plus ou moins partiaux et erronés », indique un communiqué de l’Union maritime de La Rochelle. Des critiques relayées par le site Reporterre indique que « le port de commerce de La Rochelle, s’est lancé dans un vaste projet, dont les conséquences environnementales suscitent réserves et oppositions, sans entraver pour l’heure la détermination des opérateurs », continue le site.

Un engagement à travailler mieux

« Agiter un chiffon rouge pour créer la peut chez les habitants au détriment d’hommes et de femmes qui œuvrent chaque jour au développement raisonné et durable d’un des poumons économiques du territoire, est une forme de démagogie », indique les responsables de l’union maritime locale. Francis Grimaud, président de l’UMLR, précise que « la communauté portuaire dans son ensemble mène un engagement pour travailler mieux et plus écologiquement ».

Le GPM participe à la déforestation

Le média, relayé par des postulants à l’hôtel de ville, s’insurge contre des sites industriels qui ont pollué les eaux du Pertuis Breton pendant de nombreuses années en traitant des terres rares. De plus, le GPM de La Rochelle, premier port français de produits forestiers selon Reporterre, participe activement à la déforestation dans le monde. Enfin, toujours selon le site, les produits agricoles en provenance d’Amérique du sud comportent une part importante d’OGM et de pesticides.

Un contrôle des installations

L’UMLR rappelle que les sites industriels du GPM de La Rochelle sont contrôlés par les directions régionales de l’État. « Elles sont sous le coup de la réglementation française et européenne parmi les plus contraignantes du monde », continue Francis Grimaud. Quant aux produits agricoles importés, « chacun s’accorde à parler d’agriculture raisonnée et à noter les progrès en matière de sécurité alimentaire ».

Le responsable de l’UMLR rappelle aussi l’importance des exportations de céréales pour l’alimentation humaine dans le monde. « Ne plus exporter de céréales affamerait une partie de la planète, ne plus importer de protéines végétales entraînerait la disparition du cheptel français ».

L’esclavagisme est de retour

Et pour couronner le tout, Reporterre revient sur le rôle du port charentais lors du commerce triangulaire. « Second port derrière Nantes », souligne le site (sans que le port ligérien ne soit attaqué sur ses importations d’aliments pour le bétail ni ses activités industrielles), La Rochelle continue son « colonialisme » par « le pillage des ressources naturelles qui s’apparente à une nouvelle forme d’esclavagisme, auquel une croissance toujours plus vorace soumet la planète ».

À lire ces lignes depuis un site orienté et guidé par des intérêts politiques et lobbyiste, il faut s’interroger si l’autorité portuaire de La Rochelle ne serait pas aussi responsable de l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy et de Martin Luther King.