Un guide de bonnes pratiques entre commissionnaires et agents maritimes
Le 9 mars, TLF et l’AMCF (Agents maritimes et consignataires de France) ont publié un guide des bonnes pratiques entre commissionnaires et agents maritimes. L’objectif vise à faciliter le traitement des flux de marchandises et améliorer la qualité de service.
Les perturbations des chaînes logistiques en 2021 ont parfois été alourdies par des oublis et des erreurs commises dans la transmission des documents entre commissionnaires et agents maritimes. La forte demande générée par la croissance économique a conduit à « un quotidien dégradé pour les équipes opérationnelles. En parallèle, le transport maritime fait l’objet d’évolutions structurelles : fusion des armements, digitalisation, obligations environnementales majeures, etc. », indiquent les deux organisations professionnelles TLF et AMCF.
Remédier aux nouvelles conditions de marché
Pour remédier à ces nouvelles conditions de marché et de travail, TLF et l’AMCF publient conjointement un guide de bonnes pratiques « pour assurer une meilleure compréhension des acteurs entre eux et améliorer la productivité des entreprises ». Un document qui doit aussi éviter les litiges entre les acteurs de la chaîne logistique et permettre à chacun d’assurer une fluidité des transports.
Un outil de travail
Ce guide est avant tout un outil de travail pour les opérationnels des entreprises de commission de transport et des agents maritimes. Il doit permettre d’améliorer le quotidien de ces opérateurs et de fluidifier les opérations de transport des flux conteneurisés. Il a aussi pour objectif de sensibiliser « l’ensemble des parties prenantes (écosystème maritime et portuaire, pouvoirs publics) aux enjeux de qualité de service et de fiabilité du transport maritime conteneurisé », expliquent les deux organisations professionnelles.
Des engagements des agents et des commissionnaires
Ce guide rappelle notamment les engagements que doivent prendre les agents maritimes. Il s’agit de respecter les « bookings », d’alerter sur d’éventuels changements de l’armement, d’informer sur les surcharges avec un délai raisonnable et d’être transparents sur les frais liés à l’utilisation des conteneurs. Du côté des commissionnaires, le document rappelle les engagements des commissionnaires notamment lors de la réservation de l’équipement avec des informations obligatoires dès le premier envoi comme le nom du navire, le poids et le type de marchandises, et plus particulièrement pour les dangereux. De plus, il attire l’attention sur les conditions d’empotage des conteneurs, des instructions sur le connaissement et du respect de paiement.
Un document évolutif

Pour les deux organisations, ce guide est un premier jet qui sera évolutif dans le temps. Il a « vocation à évoluer en fonction de l’arrivée de nouvelles dispositions techniques et réglementaires et au regard de la conjoncture économique », précisent TLF et l’AMCF.