Les agents maritimes en soutien au secteur de la logistique maritime
Au cours des Assises de l’Économie de la mer à Lille, l’AMCF (Fédération des Agents Maritimes et Consignataires de France) s’est entretenue largement avec divers représentants et instances représentatives pour soutenir le secteur maritime.
Cette 17ème Édition des Assises de l’Économie de la Mer initie pour les différents acteurs comme AMCF (Fédération des agents maritimes et consignataires de France) un point d’étape particulièrement engageant. En effet, celles-ci furent marquées, entre autres, par les annonces du secrétaire d’État chargé de la Mer, Hervé Berville, qui a indiqué l’ouverture de consultations au sein de la filière d’une durée de dix mois visant l’édification d’une stratégie maritime pour le pays ; un schéma attendu de longue date par le secteur et l’AMCF.
Un discours engageant du secrétaire d’État
En parallèle, le Secrétaire d’État a également évoqué le déblocage de fonds publics et privés pour accompagner les acteurs maritimes et portuaires dans leur développement en termes de décarbonation, de formation, de compétitivité et d’innovation. D’autre part, lors de son allocution, le secrétaire d’État a su décrire avec justesse les défis auxquels font et feront face les acteurs maritimes et portuaires : attractivité, dumping social, cybersécurité,… Et ce, tout en soulignant les opportunités que la filière représente pour l’économie et la souveraineté française.
Accompagner l’émergence de l’économie bleue et verte
Interface essentielle entre la mer et la terre, les agents maritimes et consignataires de France font partie de l’écosystème portuaire. Aussi, AMCF est bien consciente que les infrastructures et services maritimes doivent muer pour absorber les nouvelles activités et prouver que les services maritimes s’adaptent de manière proactive aux nouveaux besoins. Avec l’essor des ENR et des EMR, les ports sont en pleine mutation. De nouvelles entreprises s’implantent, s’accompagnent de nouveaux travailleurs, produisent des équipements aux dimensions “XXL”, qu’il faut pouvoir manutentionner et installer de façon sécurisée sur des navires singuliers.
Réinventer les moyens humains et techniques
L’émergence des éoliennes en mer implique de réinventer les moyens humains et techniques pour traiter ces dernières. Celles-ci pouvant comporter des pièces avoisinant les 60 mètres de haut et dont la masse totale peut atteindre 4 000 t. Les défis sont donc majeurs, à la fois pour soutenir l’économie verte et bleue accompagnant la décarbonation de la production énergétique française, et ce, tout en maintenant un niveau de flux optimal sur le transport maritime, qu’il s’agisse des porte-conteneurs ou des vraquiers.
Soutenir la croissance bleue et verte
Avec la signature de la charte d’engagement pour le développement de services aux éoliennes en mer, signée par France Energie Éolienne, Armateurs de France et le Syndicat des Énergies Renouvelables, les métiers des services maritimes, dont ceux des agents maritimes et consignataires, se voient reconnus et mis à l’honneur. Une première étape d’envergure propice à la création de solutions pertinentes et viables pour soutenir la croissance bleue et verte.
L’attractivité des métiers maritimes
Le secteur du transport maritime s’inscrit comme un levier pour l’économie et l’industrie française. La Fédération des Agents Maritimes et Consignataires de France doit, comme tous les opérateurs privés et publics de la filière, entretenir et initier des synergies nouvelles pour réagir avec efficience aux défis nombreux et variés. Elle a, à ce titre, participé directement ou indirectement aux discussions menées lors des Assises de l’Économie de la Mer portant sur la thématique de l’attractivité des métiers maritimes et portuaires, pour laquelle AMCF a engagé des discussions sur un potentiel protocole de collaboration avec l’UMPF.
Intégrer la notion de multimodal
Le multimodal, en l’occurrence, l’obligation de concevoir le modèle du transport plus globalement, du navire à l’hinterland, qu’AMCF soutient, fut également l’objet d’échanges. En effet, de la mer au consommateur, les infrastructures et services supposent d’être optimisés pour consolider l’approche multimodale du transport et les opérateurs doivent aussi être soutenus en ce sens. La consolidation et le déploiement des réseaux de transport reposant sur l’alliance du maritime, du fluvial, du ferroviaire et du routier, s’imposent aujourd’hui comme indispensables pour des raisons, certes, de compétitivité mais aussi pour répondre aux objectifs environnementaux.
La cybersécurité prise en compte
La Fédération s’est également réjouie de l’intérêt qu’ont pu susciter, voire la véritable prise de conscience, des sujets à enjeux. Ainsi, la sûreté des ports, des navires, des marchandises et la sécurité des données, semble profiter d’une attention spéciale et aborde désormais la grande question de la cybersécurité. Ceci, faisant d’ailleurs écho avec les dernières annonces du président de la République en termes de défense nationale.
© Communiqué de presse de l’AMCF