Nador West Med bénéficie d’un financement par la BERD
Le projet portuaire de Nador West Med au Maroc s’est vu attribuer un financement par la Banque européenne de 100 M€. Une somme qui vient après un premier prêt de 200 M€ en 2015.
Situé à l’ouest du pays, le projet portuaire de Nador West Med, situé à 180 km de Tanger Med, Nador West Med doit combiner des terminaux conteneurs et de produits énergétiques. Le prêt accordé par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) est destiné à aider le futur port marocain à se positionner dans la logistique de l’hydrogène. De plus, précise le communiqué de la BERD, le prêt d’un million d’€ viendra en support de passer d’un projet centré sur la construction pour aller vers un port centré sur la zone industrielle.
Un projet initié en 2016
Le projet portuaire de Nador West Med a été initié en 2016 par le roi Mohammed VI pour une ouverture de la première phase en 2024. Au travers de ce projet, le gouvernement marocain souhaite développer la logistique la région orientale du pays. Pour se faire, le gouvernement a créé une société anonyme, comme pour Tanger Med. Elle est chargée de la construction, le développement, la planification, la promotion et la gestion de ce port industriel et de la zone de libre-échange.
Produit énergétiques et conteneurs
Le projet de Nador West Med consiste en une zone dédiée aux produits énergétiques pour le traitement, l’emballage, le stockage d’hydrocarbures et de produits dérivés. Il prévoit aussi un terminal conteneurisé et un troisième pour les trafics de vracs. Enfin, le projet se calque aussi sur Tanger Med en prévoyant une zone appelée de « libre échange » pour attirer les industriels.
Une société anonyme pour construire et gérer le projet
La société de Nador West Med a attribué le contrat pour la conception et la construction du premier module portuaire au consortium composé de STFA (Turquie) – SGTM (Maroc) et Jan De Nul (Luxembourg). La première phase comprend une digue et un brise-lame sur une longueur d’environ 4 300 m et un brise-lame et une digue secondaires d’environ 1 200 m. De plus, deux terminaux à conteneurs avec des longueurs de quai de 1 520 m pour le premier terminal (TC1) et de 600 m pour le second (TC2) à une profondeur de 18 m et un parc adjacent sur une surface de 76 hectares. Outre ces installations, la première phase doit aussi intégrer un terminal pétrolier avec trois postes d’amarrage pétroliers, un terminal vraquier avec un quai de 360 m et un terminal pour les marchandises diverses avec un quai roulier.