Corridors et logistique

Port de Sète : point nodal entre la Turquie et la Grande-Bretagne

À l’occasion du salon Logitrans à Istambul, les ports de Sète et de Calais, les sociétés DFDS et VIIA signent un mémorandum of understanding pour une liaison entre la Turquie et la Grande-Bretagne.

Des ensembles routiers depuis la Turquie jusqu’à la Grande-Bretagne sans faire rouler de camion. Le principe de décarbonation du transport devient ainsi une réalité. Lors du salon Logitrans qui s’est déroulé à Istambul, DFDS, VIIA, les ports de Calais et de Sète signent un mémorandum of understanding pour promouvoir la liaison multimodale entre la Turquie et le Royaume-Uni.

Le lien entre des lignes existantes

En fait, ce mémorandum concrétise le lien entre les différentes lignes qui existent. En effet, déjà DFDS dessert le port de Sète depuis Yalova en Turquie à raison de six rotations par semaine. Sur le port de Sète, VIIA assure déjà une liaison avec Calais par son autoroute ferroviaire. Les deux ports sont reliés trois fois par semaine. Dans le port de Calais, DFDS relie le port de Tilbury, en Grande-Bretagne à raison de six fois par semaine.

Une économie d’une tonne de CO2

Selon DFDS, cette combinaison multimodale assure une performance en termes de délais entre la Turquie et la Grande-Bretagne avec un temps de transport en sept jours. De plus, indique DFDS, la pré-déclaration douanière permet un franchissement des frontières plus facile. Une solution qui représente une économie d’une tonne de CO2 lors du trajet ferroviaire.

Une offre adaptée au Just in Time

Du point de vue des prix de transport, la solution entièrement routière semble, de prime abord, plus rentable. Cependant, les franchissements de frontière, notamment en Serbie et en Bulgarie, connaissent actuellement un encombrement. Des perturbations qui alourdissent le prix du transport routier. Quant à la solution multimodale, elle offre l’avantage d’un trajet fluide avec une solution adaptée pour les chaînes logistiques en Just in Time, à l’image de l’automobile et du textile.

Une fluidité par le passage en France

De plus, en utilisant le port de Sète et la liaison vers Calais, cette solution offre une plus grande fluidité du trafic grâce à l’autoroute ferroviaire sans franchissement de frontière. En effet, la solution par Trieste reste plus courte sur le lien maritime mais comporte des inconvénients en raison du franchissement du nombre de frontières pour rejoindre le nord de l’Europe.