Dernier tour de table pour la cession de DB Schenker
Les offres pour la reprise de DB Schenker, filiale de l’opérateur ferroviaire allemand, se terminent fin mars. Plusieurs groupes internationaux, à l’image de Mærsk et de DSV, sont sur les rangs.
Dernière ligne droite pour la reprise de DB Schenker. La Deutsche Bahn souhaite se défaire de s filiale logistique pour « éponger ses dettes », indique l’agence de presse Reuters. En effet, une dépêche indique que l’opérateur ferroviaire allemand s’accorde un délai de réflexion sur les différentes offres à la fin du mois. Ensuite, seuls deux offres seront maintenues. Cependant, les sources citées par Reuters n’indiquent pas les critères de sélection de ces deux postulants.
Mærsk sur les rangs
Par conséquent, plusieurs groupes internationaux semblent sur les rangs du rachat. Le dernier en date est le groupe Mærsk. Lors d’une visio-conférence avec des investisseurs, Vincent Clerc, Pdg du groupe Mærsk, a déclaré son intérêt pour le groupe DB Schenker. L’intégrateur danois a pris contact avec un conseil pour proposer une offre. Cette acquisition serait la confirmation de la stratégie du groupe danois de s’orienter vers l’intégration, plus que le transport maritime.
DSV, UPS et Bahri se positionnent
Outre le groupe danois, plusieurs autres sociétés ne cachent pas leur intérêt pour cette division de DB. Ainsi, DSV et UPS seraient aussi sur les rangs. Des fonds d’investissement analysent actuellement le dossier à l’image d’Advent, indique l’agence de presse. Plus étonnant, le groupe Bahri, groupe logistique saoudien, se positionne sur le dossier. Du côté des absents, DHL déclare ne pas être intéressé par cette reprise.
Combler la dette
Cette cession doit permettre à la Deutsche Bahn de combler une partie de la dette actuelle. Selon Reuters, la vente de DB Schenker s’évalue entre 12 Md€ et 15 Md€. L’objectif de cette vente est de focaliser l’activité de la DB sur son activité d’origine : le transport ferroviaire. Cependant, indique Reuters, Schenker apparaît comme le moteur des bénéfices de ces dernières années du groupe. La question demeure sur l’avenir financier du groupe.