Ports : un nouveau mouvement social le 21 février
Le FNPD CGT appelle à un arrêt de travail de 24 heures le 21 février. Le syndicat reste sans réponse du gouvernement.
La situation sociale dans les ports français ne va pas s’améliorer dans les prochains jours. Déjà, le principal syndicat de dockers, la FNPD CGT, appelle à un mouvement de 48 heures les 27 et 28 février. Ces deux journées s’inscrivent dans le cadre des actions « ports morts ».
Une réunion interministérielle sans résultats
Le mouvement social lancé en janvier vise à adapter la réforme des retraites au métier d’ouvrier docker. Depuis le début de l’année, le syndicat demande un rendez-vous au ministre des Transports. Le 14 février, une réunion a réuni plusieurs ministères. Ils ont fait le point sur la situation sociale dans les ports. Rien n’a filtré de cette rencontre.
Ne pas répondre aux « attentes légitimes » du syndicat
Or, la réponse tarde à venir. Ainsi, le syndicat souligne, dans un tract, que « face à l’urgence d’une réponse acceptable, le gouvernement s’entête à ne pas répondre à nos attentes légitimes. (Des réponses qui correspondent) aux engagements pris, il y a maintenant plus d’un an et demi par le ministre des Transports. »
Une demande de réunion interministérielle
Dans ces conditions, la FNPD CGT réagi. Elle appelle à un mouvement social d’envergure le 21 février. La centrale syndicale reproche au gouvernement de « refuser d’aborder la porte de sortie (du mouvement) via l’allongement de la reconnaissance de l’amiante ». Elle accepte une réunion avec le gouvernement « qu’à condition que l’ensemble des acteurs soient présents : ministère du Travail, des Transports, Matignon et les employeurs. »
Le gouvernement, responsable de la situation
Le syndicat reporte sur le gouvernement l’entière responsabilité de la situation conflictuelle. « La détermination des ouvriers dockers et des travailleurs portuaires est plus que jamais au rendez-vous », rappelle le syndicat. Après cette nouvelle journée de mobilisation, le syndicat des dockers prévoit une réunion des instances syndicales le 24 février « afin de décider l’amplification des modalités d’action sur le mois de mars ».