Politique

Sénégal : le portuaire dans la Vision Sénégal 2050

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a demandé au gouvernement d’accélérer le processus de transformation de la politique portuaire, lors du conseil des Ministres du 15 janvier.

Le président de la République du Sénégal a rappelé son ambition de faire de la politique portuaire, un axe de développement du pays. Lors du conseil des ministres du 15 janvier, il a demandé aux différents ministres impliqués d’accélérer le processus de modernisation de ce secteur.

Priorité spéciale aux infrastructures portuaires

Cette politique vise aussi le monde maritime et portuaire du pays. Ainsi, le compte rendu de la réunion rappelle que « la mise en œuvre de la Vision Sénégal 2050 doit accorder une priorité spéciale au développement des infrastructures maritimes et portuaires. » Une phrase qui pose l’ambition portuaire du pays. Pour mémoire, le concessionnaire du futur port de Ndayane, DP World, a donné les premiers coups de pioche en décembre.

Revoir la gouvernance des ports

Cette politique portuaire prend plusieurs formes. D’une part, le chef de l’État demande de finaliser, avant fin mars, la nouvelle politique maritime et portuaire du Sénégal. Cela doit se faire « en tenant compte de la vocation maritime du pays. » Il appelle à l’actualisation et l’élargissement du cadre de gouvernance des ports publics et privés. D’autre part, Bassirou Diomaye Faye veut renforcer l’Agence nationale des affaires maritimes. Cette réforme doit prendre en compte les enjeux nouveaux liés à la navigation maritime.

Le renforcement des chantiers navals

Par ailleurs, le président de la République a indiqué, en outre, l’urgence de réviser le partenariat entre l’État et le Consortium sénégalais d’Activités maritimes (Cosama). Cet organisme privé assure des liaisons maritimes fret et passagers entre les ports du pays. Encore, le secteur des chantiers navals doit être renforcé. Il est devenu nécessaire « d’asseoir une souveraineté nationale intégrale sur la gestion et le développement des chantiers navals de Dakar. » Cette stratégie doit se faire en coopération avec le repositionnement stratégique de la Société des Infrastructures de Réparation navale (SIRN).

Revoir les missions du Conseil des chargeurs

Enfin, dans la même veine, le chef de l’État veut se pencher sur le Conseil sénégalais des chargeurs (Cosec). Plusieurs ministères doivent évaluer et réorienter les missions et activités de cet organisme. Le Conseil des chargeurs a aujourd’hui la charge d’apporter une assistance aux chargeurs et la définition d’une politique de promotion des opérateurs du commerce international.