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Anvers-Bruges : un premier trimestre en hausse

Le port d’Anvers-Bruges affiche une croissance de 2,4% de son trafic sur le premier trimestre. Une augmentation tirée par les conteneurs.

Sur les trois premiers mois de l’année, le port d’Anvers-Bruges réalise une belle performance. Les résultats indiquent une augmentation de 2,4% de son trafic global à 70,4 Mt. « Dans un contexte géopolitique et macroéconomique toujours complexe, cette croissance confirme la résilience du port », souligne la direction du port.

La hausse du trafic conteneurisé

Ainsi, cette performance du premier trimestre est à mettre au crédit des trafics conteneurs. En effet, il a repris une tendance haussière à partir de février, le mois de mars enregistrant les meilleurs chiffres mensuels depuis mars 2021. Cela se traduit par une hausse du trafic total de conteneurs de 8,6 % en t et de 6 % en EVP, à 3,2MEVP.

Le roulier perd 6,9%

Les marchandises conventionnelles enregistrent, pour leur part, une diminution de leur volume. Il s’est replié de 7,8%. Une diminution que la stabilité du trafic de fer et d’acier n’a pas pu enrayer. Dans ce courant, le trafic roulier se repli de 6,9%. La congestion persistante des terminaux rouliers s’est traduite par un recul de 8,7%. Une diminution qui se décline dans toutes les composantes de ce trafic. Ainsi, les voitures d’occasion perdent 52,5 %, le de matériel roulant « high & heavy » se repli de 25 %, les camions diminuent de 23,9% et les voitures neuves baissent de -5,5%.

Le non accompagné se contracte sur le Royaume-Uni

Du côté des remorques non accompagnées, les volumes progressent de 1,7%. Un trafic qui se décompose entre la progression des remorques vers l’Espagne, le Portugal, l’Irlande et la Scandinavie. Des hausses atténuées par les baisses de trafic du fret non accompagné avec le Royaume-Uni.

Céréales : une tendance à la conteneurisation

Du côté des vracs secs, les trafics accusent le coup. Globalement, ce courant accuse une diminution de 12,1%. La crise énergétique s’étant atténuée, la demande de charbon a de nouveau diminué de 68,6%. Autre secteur en baisse, les matériaux de construction reculent de 12,5% tout comme les céréales. S’agissant de cette dernière composante, l’autorité portuaire note une tendance à la conteneurisation. Les engrais, la principale catégorie de des vracs secs, se redresse depuis le dernier trimestre 2023, notamment au niveau des entrées. Quant aux minerais non ferreux, ils augmentent de 47,3%, tout comme eux de la ferraille qui progressent de 5,7%.

La hausse des produits chimiques

Enfin, les vracs liquides se stabilisent. Ils perdent 0,9% à 22,8 Mt. Les sorties augmentent de 4,2% quand les entrées perdent 4,1%. La hausse a surtout concerné l’essence (+12,1%) et le GNL (+10%). Et bien que la compétitivité de l’industrie chimique européenne reste sous pression en raison des coûts élevés de l’énergie et des matières premières, la reprise de la demande engendre une hausse des trafics de produits chimiques et de naphte. Pour leur part, le trafic de diesel baisse, de même que celui de GPL et des combustibles liquides.