GPM Marseille-Fos : le cluster portuaire emploie 42 600 salariés
Une étude menée par l’Insee, en partenariat avec le GPM de Marseille-Fos et avec la contribution de l’Union maritime et fluviale, démontre la portée économique du cluster portuaire dans la cité phocéenne.
Selon l’étude publiée par l’Insee, il y aurait 42 600 emplois directement liés aux activités portuaires entre Marseille et Fos sur Mer. Un chiffre qu’il faut replacer dans son contexte puisque l’étude a été réalisée en 2019 et publiée en mai 2023.
42 600 emplois dans 1570 établissements
Dans ses conclusions, l’étude note que le cluster industrialo-portuaire de Marseille-Fos s’organise autour de 1 570 établissements et emploie 42 600 salariés non intérimaires dans les Bouches-du-Rhône. Cela représente près de 8 % des salariés du secteur marchand non agricole du département. « Le cluster industrialo-portuaire de Marseille-Fos est un atout majeur au sein de notre économie locale », précise Alain Mistre, président de l’Union Maritime et Fluviale de Marseille Fos. « Les investissements et projets réalisés démontrent pleinement le dynamisme de ce secteur, qui se traduit par un nombre croissant d’emplois créés ces dernières années. »
9 360 emplois à Fos
Des emplois qui concernent tous les maillons de la chaîne logistique. Près de trois emplois sur cinq sont situés à Marseille ou Fos-sur-Mer, communes comprenant les bassins du port : 14 380 emplois pour Marseille et 9 360 pour Fos-sur-Mer. Quant à la parité, elle est peu respectée puisque huit emplois sur dix sont occupés par des hommes.
Un cluster qui génère 1,8 Md€ de masse salariale
Au total, les emplois du cluster industrialo-portuaire génèrent 1,8 Md€ de masse salariale, soit 11,6 % de la masse salariale dégagée dans les Bouches-du-Rhône par le secteur marchand non agricole hors intérimaires. Le port génère également 1 790 emplois liés à la valorisation foncière et son intégration territoriale dans l’environnement urbain, ces emplois n’étant pas comptabilisés comme relevant du cluster industrialo-portuaire. 69 % d’entre eux relèvent du commerce de détail et 19 % de la restauration.