Politique

Bénin : le Conseil national des chargeurs du Bénin est dissout

Le 29 septembre, le conseil des ministres a avalisé la décision de dissoudre le Conseil national des chargeurs du Bénin pour le fusionner avec le Port autonome de Cotonou.

Le temps des réformes continue au Bénin. Sous l’égide du président de la République, Patrice Talon, le conseil des ministres a décidé de la mise en place d’une plate-forme informatique plus rapide. Cette décision suppose la fin du Conseil national des chargeurs du Bénin. La nomination d’un liquidateur a été entérinée par le Conseil des ministres du 29 septembre.

Une plate-forme pour traiter de la certification

Cette plate-forme technologique traitera des demandes de fourniture des différents services portuaires, « de manière intelligente, centralisée, fiable et dématérialisée », souligne le compte-rendu du conseil des ministres du 22 septembre. Elle sera utilisée par les acteurs portuaires que sont les agents maritimes, la douane, les prestataires logistiques, les transitaires, les agences gouvernementales, les transporteurs, les opérateurs de terminaux et d’entrepôts.

Le BSC électronique ne se justifie plus

Avec cette réforme, le Bordereau électronique de suivi des cargaisons et les opérations de détermination, de certification et de communication de la masse brute vérifiée ne se justifient plus. Or, comme ces différentes tâches constituaient le principal revenu du Conseil national des chargeurs du Bénin, le gouvernement a décidé de dissoudre cet organisme. Dans ses statuts, le CNCB devait aussi assurer diverses tâches qui seront reprises par les services du ministère des infrastructures et des Transports du Bénin.

Des tâches qui reviennent au Port autonome de Cotonou

Les activités réalisées par le CNCB seront désormais assignées aux personnels du Port autonome de Cotonou. La dissolution de l’organisme étatique signifie pour le personnel du CNCB qu’il sera transféré au sein de l’autorité portuaire. Ceux dont la tâche ne relève pas des activités transférées au PAC se verront affectés dans des services du ministère.

Garantir la transparence

Avec ce changement, le gouvernement vise à remplacer les systèmes de facturation, de gestion du tracking, de placement des navires, de même que la gestion des entrées et sorties des camions. Le but est de garantir la transparence de tout le processus d’importation et de transit, la simplification et l’accélération des procédures et formalités pour l’entrée et la sortie des marchandises.