Afrique du Sud: Transnet cherche des partenaires privés pour se développer
Le groupe d’État sud-africain, Transnet, ne peut se développer sans l’apport de capitaux par des partenaires privés, a indiqué le ministre des Entreprises publiques devant le Parlement. Un apport qui ne signifie pas une privatisation.
Transnet, société appartenant à l’État sud-africain, navigue entre privatisation et participation privée. En s’adressant devant le Parlement le 17 février, le ministre des Entreprises publiques du gouvernement sud-africain a indiqué que la société ne pourrait se développer sans l’aide de capitaux privés.
Le secteur privé sera nécessaire
Dans son allocution devant le Parlement sud-africain, le ministre des Entreprises publiques, Pravin Gordhan a souligné « que le secteur privé sera nécessaire pour le développement de Transnet. Les fonds publics ne seront pas capables de supporter tous les plans de développement du futur », rapporte le site internet News24.
Il ne s’agit pas d’une privatisation
Une affirmation que l’opposition locale, notamment l’Alliance Démocratique, a rejetée craignant de voir un regain de la corruption. Le site internet sud-africain rapporte que le président de la République a indiqué que ces participations du privé se feraient en échange de concessions. Le ministre s’est défendu contre toute privatisation. « Transnet n’est pas privatisée. Aucun des actifs de Transnet n’est privatisé. Cependant, nous sommes face à une réalité. Transnet n’est pas en capacité de financier tous les aspects de ces plans pour le développement et la maintenance de ses équipements ».
Un groupe multimodal
Transnet demeure, en Afrique, une exception. Le groupe détient les terminaux portuaires, joue le rôle d’autorité portuaire, maîtrise le réseau ferroviaire et routier ainsi que bon nombre d’infrastructures aériennes. Or, en mai, quand le président de la République d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a annoncé qu’il fallait entreprendre de grands travaux pour permettre au port de Durban de devenir un des champions africains, le ministre en charge des Entreprises publiques a estimé le projet de Durban à 100 Md Rands (5 967 M€).