Dynamar publie son rapport annuel
Dynamar a publié son rapport annuel en août. Revenant sur les changements intervenus au cours des derniers mois dans la conteneurisation, le document du consultant néerlandais fournit des explications appuyées par des données.
Quiconque travaille dans le transport maritime se doit d’avoir le rapport annuel de Dynamar sur son bureau. Cette « bible » du transport maritime, anglée sur la conteneurisation fourni tous les outils à une bonne compréhension des évolutions de ce secteur.
Les évolutions multiples de la conteneurisation
En 2023, le rapport annuel de Dynamar prend comme titre : « Un âge de transitions ». Pour les consultants de Dynamar, ce choix est mûrement réfléchi. « Il s’agit de ne pas parler de l’âge des transitions mais plutôt d’un âge, le monde de la conteneurisation est constamment en évolution », précise la préface du document. Quant aux transitions, Dynamar fait le choix du pluriel en raison des « transitions intervenant partout dans le monde ».
266 Md$ de bénéfices pour les armateurs
En revenant sur 2022, Dynamar rappelle que les armateurs opérant dans la conteneurisation ont totalisé 266 Md$ de résultats nets. La situation s’est retournée avec des taux de fret plus bas. Alors, un nouvel âge arrive. « Il ne s’agira pas d’un retour à la normale mais d’une nouvelle ère », continue Dynamar. Bien plus, après avoir concentré leurs efforts sur la partie maritime, puis les ports et les pré et post acheminements, certains armements, constate Dynamar, se donnent des ailes. Ils investissent dans l’aérien.
La baisse du nombre de conteneurs échangés
Pour donner quelques éléments de ce rapport, il est fait mention des évolutions de la conteneurisation. Avec 175,1 MEVP transportés en 2022, ce secteur enregistre une baisse de 4,5%. Quant à la capacité déployée par les armements, elle se situe à 26,3 MEVP. Pour sa part, elle a progressé de 4,1% au cours de cette année.
Ports : doucement du public au privé
Outre les marchés de la conteneurisation, le rapport annuel dresse le bilan des évolutions dans les terminaux portuaires, notamment la part du public et du privé dans plusieurs pays du monde comme Israël, le Brésil et l’Afrique du Sud. Ainsi, il revient sur le rachat des ports du groupe Bolloré par MSC et de Bolloré Logistics par CMA CGM. Il mesure les prises de position des armateurs dans le monde portuaire comme la reprise de Saam par Hapag Lloyd.
Conventionnel et roulier au menu
Enfin, le document accorde une place aux autres secteurs du maritime comme le conventionnel et le roulier. Il analyse la situation de l’industrie du colis lourd mais aussi dans le transport de véhicules. Il regarde le monde du conventionnel reefer qui, même s’il perd de sa teneur, demeure encore actif dans certaines régions du monde.