Ports

Le port de Mombasa progresse sur les neuf premiers mois

Dans un article publié par The Standard, le trafic du port de Mombasa affiche une hausse de 3% de son volume. Une progression qui défie l’inflation du pays.

Au Kenya, l’inflation s’établie aux environs de 9,3%, selon les sources. Dans ce contexte économique difficile, les trafics portuaires doivent s’atténuer. Or, il n’en est rien. Ainsi, un article publié par The Standard souligne qu’avec une croissance de 3% le port de Mombasa, « défi l’inflation ».

À neuf mois, 26,6 Mt réalisées

Ainsi, avec 26,6 Mt traitées sur la période entre janvier et septembre, le trafic du port de Mombasa progresse de 3%. Une hausse qui équivaut à un gain de 786 073 t, continue le site kényan. Plus généralement, les importations atteignent 852 683 t avec une progression de 4,2% quand les exportations s’élèvent à 203 391 t, en augmentation de 5,7%.

1,2 MEVP à fin septembre

La hausse de trafic est à mettre surtout au crédit des vracs liquides et des marchandises conteneurisées. Et le site de The Standard rappelle que le trafic conteneurisé du port de Mombasa atteint, pour les neuf premiers mois, 1,2 MEVP. Au total, le port kényan s’assure une hausse de 9% de son trafic conteneurisé.

Les concessions de Mombasa et Lamu

Ces chiffres ont été présentés lors d’une rencontre à Nairobi le 15 octobre. Le directeur général de l’autorité portuaire nationale (Kenya Ports Authority, KPA), William Ruto a souligné le caractère important de ces chiffres. « Le pays se bat contre l’inflation. Ces chiffres nous donnent de l’espoir », rapporte The Standard. Le président de l’Autorité portuaire nationale, Benjamin Tayari, a profité de la présentation de ces chiffres pour rappeler un objectif : concéder des terminaux de Mombasa et de Lamu.

Des investissements dans la manutention

Pour parvenir à attirer les investisseurs privés, l’autorité portuaire kényane investi dans des outils de manutention. Ainsi, trois nouveaux portiques ont remplacé les plus anciens sur le poste 16 du port de Mombasa. Du côté terrestre, le port a acquis de nouveaux reachstackers et des tracteurs pour les manutentions sur le terminal. Des nouveaux outils qui dopent la productivité de 40% selon le président de l’autorité portuaire nationale.

Investir dans le ferroviaire

Par ailleurs, l’article de The Standard rappelle que le président de la KPA souhaite le développement terrestre des ports du pays. Il est en liaison avec des agences gouvernementales nationales et internationales. Ainsi, il travaille avec l’agence du corridor du Lapsset (Lamu Port South Sudan Ethiopia Transport). Il est aussi en lien avec les autorités autoroutières du pays. Il souhaite la mise en place de terminaux pour des centres routiers dans le pays. « Cela apportera de la vie à ce corridor et participera au développement des chaînes logistiques. Ces différentes installations auront un effet bénéfique pour les évacuations terrestres vers l’hinterland », indique The Standard.