Corridors et logistique

Cosco annonce la commande de 12 porte-conteneurs et 42 vraquiers

Deux filiales du groupe chinois Cosco entrent dans une phase de commandes. Cosco Shipping Container Lines commande 12 porte-conteneurs. Cosco Shipping Development a signé pour 42 vraquiers.

Le groupe Cosco Shipping entre dans une phase de commandes intenses. Le 30 août, Cosco Shipping Development commande 42 vraquiers. « La plus importante commande réalisée depuis la création de la filiale », précise un communiqué du groupe. Cette commande se répartie entre Cosco Shipping Heavy Industry qui prend en charge 20 navires. CSSC Chengxi, filiale spécialisée dans le transport de vracs, prend à sa charge 22 navires. Ce carnet de commandes comprend cinq unités de 64 000 tpl, deux de 82 000 tpl, et 35 navires de 80 000 tpl.

Un investissement de 14,3 Md RMB

Le carnet de commandes de ces deux structures représente un investissement de 14,3 Md RMB (1,8 Md€). La livraison de ces navires s’étale entre 2026 et 2027. Cosco Shipping Bulk affrètera ces 42 navires à long terme. Ces navires disposent d’une motorisation au méthanol.

Douze porte-conteneurs de 14 000 EVP

Cette commande navires vraquiers s’inscrit dans une stratégie de développement de la flotte tous azimuts. En effet, au cours des années précédentes, Cosco Shipping a pris livraison de plusieurs vraquiers mais aussi de navires spécialisés pour le transport de bois, de pâte à papier et de navires conventionnels. Plus récemment, le 29 août, Cosco Shippng Container Lines a commandé 12 porte-conteneurs de 14 000 EVP. Ces navires sont équipés de moteurs hybrides fonctionnant au fuel et au méthanol.

Des spécificités techniques écologiques

D’une longueur de 335 m avec une largeur de 51 m, ces 12 navires répondent à des standards écologiques. Ils sont équipés du générateur d’arbre à aimant permanent le plus puissant au monde, d’un déflecteur de vent de proue, d’un système de lubrification à l’air pour la coque et de systèmes intelligents développés par la compagnie. Ils répondent à la troisième phase des indicateurs d’efficacité énergétique de l’EEDI et aux dernières réglementations en matière de cybersécurité.