Marchés : en attendant la fin du Nouvel an lunaire
Le marché des vracs liquides et secs demeure dans une situation d’attente. Quelques éléments montrent un regain d’intérêt pour certains chargeurs. Cependant, de chaque côté, les opérateurs attendent la fin du Nouvel an lunaire et une hypothétique reprise d’activité.
Le marché des VLCC a démarré la semaine du 12 février « dans tous les sens », indique le courtier de fret Fearnleys. En effet, au départ du golfe Persique vers la Chine, les taux s’établissent à WS 75 et WS 95 depuis l’Afrique de l’Ouest vers la Chine. Plus tard dans la semaine, les taux grimpent à WS 90 pour ensuite redescendre. En effet, la demande bénéficie d’une offre pléthorique sur le golfe Persique. Et le courtier de fret de souligner qu’une proposition pour un VLCC depuis le golfe jusqu’en Chine reçoit en moyenne une dizaine de propositions. Cependant, la combinaison entre le manque d’activité et une bonne rentabilité des navires amène les armateurs à patienter pour des offres plus élevées. Selon le courtier, « les affréteurs attendent pour des taux à environ WS 60. Néanmoins, la liste des navires en attente est courte. Alors, toute arrivée soudaine de nouveaux navires peut entraîner une baisse des taux. »
Suezmax : un marché dépendant de celui des VLCC
Du côté des Suezmax, les marchés commencent la semaine avec de belles promesses. Cependant, ils se sont essoufflés. En effet, tant à l’ouest qu’à l’est du golfe Persique, le marché a montré des signes de surchauffe. Cependant, avec l’essoufflement du marché des VLCC, les Suezmax ne reçoivent pas de soutien. Pour que les taux gardent un niveau « décent », Fearnleys rappelle que la demande doit suivre.
Le marché est atone pour les Aframax
Enfin, les Aframax demeurent dans un marché atone. Des signes d’une reprise se font jour pour voir la situation s’améliorer en fin de mois en mer du Nord. Du côté de la Méditerranée, l’euphorie de la semaine précédente s’atténue. L’activité se ralentie même si l’équilibre entre l’offre et la demande se stabilise.
Le renforcement de la demande pour les Capesize
Le marché des Capesize se comporte bien en cette semaine. Les chargements en Australie pour le port chinois de Qingdao s’annoncent en hausse pour le mois de mars. La situation est plus calme pour l’est de l’Australie avec peu de demandes. Au départ du Brésil pour la Chine, la demande se renforce pour le mois de mars. Les taux s’élèvent entre 23$/t à 24$/t pour la mi-mars.
Les Panamax profitent du marché des Kamsarmax
L’indice pour les Panamax profite d’une hausse des taux de fret des Kamsarmax. Ces navires tirent avantage des expéditions de céréales depuis la côte est d’Amérique du Sud. De plus, la croissance du marché pacifique bénéficie à la hausse de l’indice des Panamax. Par ailleurs, le courtier de fret prévoit une tendance à la croissance de l’activité après le Nouvel an lunaire. Les navires opérant depuis Singapour en voyage aller et retour par l’Atlantique affichent des augmentations. Pour sa part, le marché en Atlantique reste atone. En effet, il existe peu de demandes pour des expéditions de céréales ou des importations de minerais. De ces différentes situations, le courtier de fret conclu que l’avenir reste plus lumineux, selon l’évolution de la demande chinoise après les festivités du Nouvel an.
Le ratio entre navires chargés et navire vide à un plus bas historique
Enfin, les Supramax profitent d’un ratio entre navires chargés et navires en ballast en faveur des armateurs. Ce ratio est tombé à un des niveaux les plus bas depuis quelques années. Il reflète le niveau élevé de la demande. Ainsi, en un an, elle a progressé de 9% indique Fearnleys. De plus, les Supramax sont principalement en attente dans le nord du bassin atlantique. Ceux basés dans le sud du bassin sont peu nombreux.