La Soget, un partenaire de l’Afrique pour la fluidité du commerce

Depuis 15 ans, la Soget a noué un partenariat avec plusieurs pays africain en travaillant sur la fluidification des opérations du commerce international.

La présence de la Soget en Afrique remonte à 15 ans. Depuis ces années, la société française a travaillé en étroite coopération avec les gouvernements africains pour apporter un savoir-faire. Commencée sur l’île Maurice, la mise en place de système informatique pour la fluidification des échanges internationaux s’étendent aujourd’hui dans six pays et 24 sites.

Maurice : un premier pas

Le premier pas en Afrique de la société française s’est réalisé en 2007 sur l’ïle Maurice. En 2007, la Soget commence sa collaboration avec la communauté portuaire et aéroportuaire de Port Louis pour la mise en place et l’exploitation du Guichet Portuaire AP+. Sur place, un opérateur local est créé, MaCCS (Mauritus Cargo Community System), afin de suivre et d’accompagner le pays dans sa transition numérique.

L’amélioration de l’Indice de performance logistique

Ce premier pas constitue une étape importante compte tenu de la situation de l’île dans cette région. Choisi par des grands noms de la conteneurisation, Maurice s’impose comme un hub portuaire régional majeur de l’Océan Indien. Pour la société havraise, optimiser les flux logistiques du transport maritime, aérien et routier était un enjeu décisif. L’installation du PCS AP+a permis l’amélioration des performances logistiques du pays. En effet, son classement à l’Indice de Performance Logistique (LPI) est passé de la 132e place en 2007 au 72e rang en 2021.

L’État a repris la gestion du guichet unique

Le premier cap passé, la Soget a continué à prendre position en Afrique. En 2010, c’est au Bénin que la société havraise pose ses valises. Cette implantation se réalise dans le cadre d’un partenariat avec le Bureau Veritas. Les deux sociétés travaillent conjointement à l’exploitation du Guichet Unique Portuaire au port de Cotonou, sous le PCS AP+. La Segub, Société d’exploitation du guichet unique du Bénin, occupe le rôle d’opérateur local. Depuis la mise en place de cet outil, la Segub assure que le temps de passage des marchandises a diminué, la sécurisation et la croissance des recettes de l’État ont augmenté et la compétitivité du Port autonome de Cotonou s’améliore. En 2018, l’État Béninois a repris la gestion intégrale du Guichet Unique en 2018.

Un partenariat avec le Conseil gabonais des chargeurs

Toujours en 2010, c’est avec le Conseil Gabonais des Chargeurs – CGC – que la Soget a travaillé. L’objectif vise à fournir des solutions digitales, afin de booster la performance du Commerce Extérieur du Gabon. Le BIETC, Bordereau d’Indentification Électronique de Traçabilité des Cargaisons, gère les déclarations des marchandises import/export et permet une traçabilité des cargaisons. Cette solution continue d’évoluer offrant une meilleure ergonomie, sécurité et plus de fonctionnalités. Aujourd’hui, la seconde version du BIETC est en marche pour accompagner le pays dans sa marche vers la modernité informatique.

Togo : une réforme structurelle pour la compétitivité du pays

Après Maurice et le Bénin, c’est au Togo que la Soget a déployé des services informatiques. Elle y a créé le Guichet Unique. Il compose l’une des réformes structurelles engagées par la République togolaise pour améliorer la compétitivité de son économie et lui permettre de tirer le meilleur parti de sa situation géographique stratégique. Le GUCE (Guichet Unique du Commerce Extérieur) a été mis en place en 2013, par la Soget et Bureau Veritas. Le Port Community System AP+ sert de support à toutes les procédures et formalités pour le dédouanement et l’enlèvement des marchandises à tous les points d’entrée et de sortie du territoire.

Améliorer l’attractivité du pays

Les principaux enjeux de ce projet étaient l’augmentation des volumes de marchandises transitant par le Togo et l’amélioration du rang du pays dans les classements internationaux. Une opération qui a permis l’amélioration de l’attractivité du pays, une fluidification des opérations et un renforcement de la productivité des acteurs de la communauté.

En RDC, la Soget créé le GUCE

Ensuite, en 2014, ce fut au tour de la République Démocratique du Congo de s’adjuger les services de la société informatique havraise en créant le Guichet Unique du Commerce Extérieur. Un outil qui « bat des records de performance, dans le pays le plus vaste d’Afrique », indiquent les responsables de la Soget. Il couvre 14 sites logistiques, 10 pôles de pré-dédouanement, 30 acteurs enregistrés et plus de 8 000 opérateurs interconnectés.

Le périmètre le plus important de guichet unique en Afrique

Cette opération constitue l’un des plus grands projets de Guichet Unique de par sa dimension géographique, son périmètre et son format. Il vise également à la sécurisation des recettes de l’État avec une facturation par émission de Bordereau de Frais Unique (BFU). Cette plateforme de dématérialisation des processus logistiques, administratifs et réglementaires liés à l’importation et l’exportation des marchandises intègre les modules de pré et post dédouanement sur tous les modes de transport.

S)One implanté en RDC

Outre son périmètre sans commune mesure, ce guichet unique est à la pointe de la technologie. Il exploite la quatrième génération de PCS développée par Soget avec S)ONE. Plateforme intracommunautaire développée sur les dernières technologies Microsoft, ce système garantie une cybersécurité sans faille, une couverture étendue des trafics et des sites logistiques et des fonctionnalités novatrices et exclusives.

Un port Operating System à Abidjan

Enfin, ce tour d’horizon africain des activités de la Soget ne saurait être complet sans sa présence en Côte d’Ivoire, Dans ce pays, la Soget exploite le Port Operating System. L’un des défis majeurs était de permettre au Port d’Abidjan d’offrir un meilleur service lors des escales des navires. Ce POS connecte tous les opérateurs intervenants lors de l’escale des navires et a augmenté la compétitivité du Port Autonome d’Abidjan grâce entre autres à l’automatisation et la fluidification des procédures portuaires.