Moroni Terminal investira 5 Md F Comoriens
Le groupe Bolloré, opérateur du terminal à conteneurs de Moroni, a signé avec l’Union des Comores un avenant au contrat de concession pour un investissement supplémentaire de 5Md F Comoriens, soit 10M€.
Le terminal à conteneurs du port de Moroni, aux Comores, est opéré par Moroni Terminal, filiale du groupe Bolloré, depuis mai 2012. Le groupe français a investi, depuis cette date, 5Md F Comoriens, soit environ 10 M€, sur le terminal en l’achat de matériel pour améliorer l’efficacité du terminal.
Une extension de la concession
Le 30 juin, un accord pour étendre cette concession portuaire a été signé entre le ministre comorien des Transports aériens et maritimes, Mohamed Chanfiou, ministre comorien des Finances, du Budget et du Secteur bancaire, Ahmed Ali Bazi, ministre de l’Économie, de l’Industrie, des Investissements, d’une part, et Olivier de Noray, directeur général Ports et Terminaux de Bolloré Africa Logistics.
Une enveloppe de 10Md F Comoriens
Cet avenant prévoit une nouvelle enveloppe sur le terminal des Comores de 5Md F Comoriens (10 M€). Elle sera destinée à poursuivre le chantier de modernisation des infrastructures ainsi que d’acquérir des équipements pour Moroni Terminal. De plus, ce budget doit aussi permettre d’engager les études pour l’agrandissement du terminal.
Poursuivre la modernisation
Pour le directeur de Moroni Terminal, Didier Vandenbon, ces fonds vont ouvrir la voie à de nouveaux projets sur le terminal. « Nous allons poursuivre la modernisation du terminal », a indiqué le directeur de Moroni Terminal. Une modernisation qui vise un double objectif : améliorer la productivité du terminal et renforcer l’impact positif du terminal sur l’économie locale.
Dans la lignée du Plan Cormores Émergent
Cet accord s’inscrit dans le droit fil du « Plan Comores Émergent ». Il formalise la vision du développement de l’île de l’océan Indien à l’horizon 2030. Il s’appuie sur cinq socles considérés comme stratégiques (le tourisme et l’artisanat, l’économie bleue, les services financiers, l’agriculture et des niches industrielles pour la diversification de l’économie). Il doit accompagner la transformation de l’économie comorienne et « financer l’expansion des secteurs susceptibles d’accélérer la croissance aux Comores, dont les infrastructures de transport. »