Prospectives

Isemar dresse un bilan de 2020

Le centre d’études nantais Isemar a publié sa note de synthèse sur le bilan de l’année 2020 pour les différentes filières du maritime. Le bilan reste contrasté pour l’auteur de la Note, Paul Tourret.

La pandémie de la Covid va à l’évidence marquer l’histoire humaine. La crise économique mondiale qu’elle provoque est elle-même assez exceptionnelle, dans ses causes, son fonctionnement et ses conséquences. Presque toutes les filières économiques de notre monde moderne sont touchées plus ou moins gravement.

Maritimisation des matières premières

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Le transport maritime n’échappe pas à cela. Pourtant, l’une des plus importantes économies de service va sans doute finir l’année avec des chiffres en baisse, mais dans des niveaux acceptables. C’est une des leçons de ce moment particulier. Le monde global comme nos vies individuelles ne peuvent vivre sans le transport maritime. La maritimisation des matières premières et produits industriels est à une échelle telle que les 50 000 navires (et ne l’oublions pas 180 000 marins) sont incontournables et indispensables, à moins de changer notre fonctionnement économique. Restent les caractères propres de cette crise qui sont plus basés sur des contrariétés de fonctionnement que sur des remises en cause de notre économie, pour peu que la crise sanitaire ne dure pas trop en 2021.

Un bilan contrasté

Sans aucun doute, aucun humain n’oubliera l’année 2020. La pandémie a bouleversé nos vies. De l’impensable confinement des populations à la mise au ralenti des sociétés et des économies. Il est impossible de comparer la crise économique liée aux perturbations des mesures sanitaires. Cela ne ressemble ni à 1929, 1973 ou 2008. Le transport maritime subit des replis sectoriels, mais finalement limités.

Le maritime indispensable

Plus que jamais, il est indispensable à notre monde. Nos besoins en produits manufacturés chinois sont toujours aussi forts et la Chine peu perturbée par la pandémie s’en sort plutôt bien. Les volumes de fer, de bauxite, de pétrole, de gaz et de soja témoignent que la Chine vit à un rythme différent. Reste pour 2021, les espoirs d’un vaccin pour endiguer la Covid. Les institutions internationales envisagent un retour de la croissance des économies et des échanges. Si tout va bien.