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Intercargo publie son rapport sur le monde des vracs secs

Le Benchmarking Report 2018-2019 d’Intercargo a été publié le 15 avril. Un rapport annuel qui dresse un bilan de la situation des vraquiers face aux évolutions de cette industrie.

La période difficile que traversent les différentes filières du monde maritime créé des incertitudes sur l’avenir. C’est en ces termes, qu’Intercargo introduit son nouvel opus sur le monde du vrac sec dans le maritime. Des incertitudes du marché qui n’ont eu de cesse de montrer la volatilité de ce secteur au cours des précédents mois. En août 2018, le Baltic Dry Index, qui analyse la situation des différents navires de vrac sec, a atteint un maximum avec 1770 points. Comme pour s’éloigner d’un soleil trop brulant, il a ensuite entamé une descente pour toucher le fond en février 2019 à 600 points, pour ensuite remonter à 2500 points en septembre de la même année avant de retomber à 400 points en février 2020. Un jeu de montagnes russes qui n’est pas sans créer des craintes de la part des opérateurs. Des pics et des bas liés aux variations du commerce international, aux conditions géopolitiques dans le monde, aux incertitudes que la nouvelle réglementation entrée en vigueur le 1er janvier 2020 a pu faire naître, le dérèglement climatique ou encore le ralentissement de l’économie chinoise pendant la période de Nouvel an. Pour couronner le tout, la pandémie du Covid 19 vient alimenter un monde en pleine interrogation.

La prise en compte des nouvelles règlementations environnementales

« Les développements apparaissent dans un contexte de grands changements pour l’industrie maritime et notamment le monde des vracs secs. Alors que nous entrons dans une nouvelle décennie, l’impact de législations environnementales et les évolutions digitales commencent à se faire sentir », indique le document d’Intercargo. Des changements intégrés par les membres d’Intercargo. « Nous avons participé à l’amélioration de la consommation de fioul en lien avec l’efficacité opérationnelle de notre secteur. » D’autres législations environnementales sont en cours au sein de l’OMI et notamment sur les émissions de gaz à effets de serre. « Les distributeurs, les raffineurs, les affréteurs, les chantiers et les constructeurs de moteur doivent travailler de concert et avec nous pour trouver des solutions spécifique à notre secteur », plaide le document de l’organisation internationale.

Tirer les leçons des incidents du passé

En faisant de la sécurité et la sûreté un cheval de bataille, Intercargo analyse dans son document les évolutions des équipages et des navires. Si aucune perte de navire n’est à déplorer, il n’en est pas de même pour les marins. Des accidents sont intervenus dans les espaces intérieurs des navires. « Nous avons tiré des leçons des accidents survenus au cours des années précédentes afin d’améliorer les conditions de sécurité à bord », assure Intercargo qui indique des signes positifs d’amélioration.

© Un article de la rédaction de Ports et Corridors. Reproduction interdite sans consentement du ou des auteurs.