Ports

Conteneurs : l’effet Covid 19 marque le trafic d’une partie ports

Les trafics des ports commencent à tomber au fur et à mesure que nous avançons dans le mois de janvier. Shanghai conserve la tête. Singapour perd du terrain.

Les résultats des trafics conteneurisés des ports commencent à tomber. L’année 2020 ne sera pas à prendre en compte comme une année de référence en raison de la crise sanitaire qui a touché toute la planète.

Shanghai garde la tête

Dans le classement publié par le consultant néerlandais Dynamar, le port de Shanghai conserve sa position de champion du monde avec 45,3 MEVP. Malgré les évènements en 2020, le port du centre de la Chine a réussi à garder la tête hors de l’eau avec une croissance de 0,5%. Il est suivi par Singapour. Le port du la république indépendante affiche pour sa part une diminution de 0,8% à 36,6 MEVP. Entre les deux premiers ports conteneurisés mondiaux, l’écart s’agrandit. Il a progressé de 7% en un an à 6,9 MEVP.

Anvers progresse de 1,3%

Le classement des ports montre que tous les ports n’ont pas été à la même enseigne. Ainsi, en Europe, le port d’Anvers affiche une hausse de 1,3% à 12 MEVP. Le port scaldien a su tirer son épingle du jeu en 2020 et ce, malgré la pandémie. Dans le même temps, le Grand port maritime de Dunkerque voit aussi ses trafics conteneurisés augmenter de 2,5% à 463 000 EVP. Deux hausses qui devraient détoner dans le paysage nord européen. Le Havre, Rotterdam et Hambourg devraient annoncer des baisses de trafic.

Los Angeles et Long Beach : deux destins paradoxaux

Dans le reste du monde, les résultats démontrent de cette disparité entre les grands ensembles. Ainsi, Los Angeles perd 3,3% à 9,2 MEVP quand Long Beach gagne 6,3% à 8,1 MEVP. Les deux ports situés dans la baie de Los Angeles à moins de 10 km forment un ensemble de plus de 17 MEVP. Plus au sud du pays, le port de Houston affiche une stabilité en 2020 à 2,9 MEVP.

L’Inde en difficulté ?

En Inde, le port de Nhava Sheva, à Bombay, annonce une diminution de 12,5% à 4,4 MEVP. De là à imaginer que l’économie indienne a subi de plein fouet les effets de la crise sanitaire, il n’y a qu’un pas que de nombreux commentateurs franchissent. Ils arrivent au constat que l’économie chinoise est plus résiliente que celle de l’Inde.