Bordeaux-Douala : l’accord-cadre produit ses premiers effets
L’accord signé entre Bordeaux métropole, la mairie de Bordeaux et la communauté urbaine de Douala le 11 mars produit ses premiers effets. D’autres échanges commerciaux sont attendus pour les prochains mois.
Le 11 mars, les deux ports de Bordeaux et de Douala ont signé un accord cadre dont l’objectif est de promouvoir les échanges commerciaux entre les deux places portuaires et le partage d’expérience. Le Port autonome de Douala et le Grand port maritime de Bordeaux ont cette particularité d’être tous les deux des ports d’estuaire et d’avoir donc les mêmes préoccupations pour attirer des armements sur leurs quais.
Après plusieurs mois d’échanges, cet accord-cadre prend une nouvelle dimension avec l’envoi d’un premier conteneur de matériel médical. L’envoi de ce matériel a été réalisé par la société Balguerie pour le compte de l’association Téo Aquitaine. Ce sont 4 tonnes de matériels ophtalmologique, orthopédique, respiratoire qui sont parties de Bordeaux pour rejoindre l’hôpital de Laquintinie de Douala. Le conteneur a été chargé à Bassens pour rejoindre ensuite Montoir (GPM de Nantes Saint-Nazaire), puis Tanger Med avant d’arriver à Douala.
Un potentiel de flux agro-alimentaires, de céréales et d’engins agricoles
Fin octobre, un séminaire de trois jours à Bordeaux entre les deux communautés d’agglomération ont permis d’identifier plusieurs autres flux commerciaux potentiels entre les deux ports comme l’agro-alimentaire, les céréales et les engins agricoles. Une réunion de travail a ainsi été organisée à l’initiative du GPMB en présence du CBSOA (Club Entreprises Bordeaux Afrique), de la CCI, de l’UMPB, de Balguerie et de CMA CGM pour avancer sur ces sujets et affiner ces possibilités d’échanges commerciaux entre les deux ports.
Le GPMB a également présenté au Port de Douala son système de gestion de formalités des escales VGIEsip, déjà utilisé par 17 ports, son application mobile ainsi que ses dernières évolutions.
Les prochaines étapes porteront sur :
. le recensement des flux passant par le port de Douala (notamment concernant les filières céréales et engins agricoles), en vue de définir des possibilités d’exportation depuis Bordeaux.
. le partage de contenus techniques sur le sujet RSE, dragages et modélisation du fleuve (projet Gironde XL 3D) et sur la recherche de financements publics/privés pour les aménagements ville-port.
