Bolloré : le transport et la logistique ont progressé de 1%
Le groupe Bolloré a publié le 4 mars ses résultats financiers pour l’exercice 2020. Le transport et la logistique affichent une croissance globale de 1%.
Le groupe Bolloré a publié ses résultats financiers pour l’année 2020. Avec un chiffre d’affaires de 24,1 Md€, le groupe affiche une baisse de 3% de l’ensemble de ses activités. Cette baisse prend en compte deux éléments, l’intégration d’Editis et de M7 chez Vivendi ainsi que la cession de Bolloré Ports France et Wifirst, qui ont généré un gain de 378 M€. De plus, note le groupe, les effets de change ont pesé en négatif de 289 M€.
Un groupe résilient
Implanté sur les cinq continents, le groupe a dû faire face à la pandémie qui a touché toute la planète. « Il a toutefois su faire preuve de résilience et s’adapter pour continuer de servir au mieux ses clients, tout en réduisant ses coûts pour préserver ses marges », indique un communiqué de Bolloré.
L’aérien dope le chiffre d’affaires
Les activités de transport et de logistique ont vu leur chiffre d’affaires progresser de 1% à 5,8 Md€. Bolloré Logistics a gagné 8% de son chiffre d’affaires. L’aérien a dopé cette activité grâce à un niveau d’activité important. Le groupe Bolloré a participé activement à l’acheminement de masques et de produits pour la lutte contre la pandémie de Covid 19 tout au long de l’année. Le transport maritime a pour sa part enregistré un recul de son activité.
Bolloré Africa Logistics: en baisse de 10%
Bolloré Africa Logistics a vu son chiffre d’affaires se contracter de 10%. Une diminution qui tient principalement à la fin de la concession du terminal à conteneurs de Douala, le Douala International Terminal. Les activités logistiques sur le continent sont aussi en baisse.
Résultat opérationnel: en hausse de 25%
Le résultat opérationnel du groupe s’établit à 2 043 M€. Il est en progression de 25% par rapport à 2019. Avec 551 M€, l’activité Transport et Logistique du groupe voit son résultat opérationnel se réduire de 2%. Le groupe attribue cette récession à la fin de la concession du terminal à conteneurs de Douala au Cameroun et le recul de la logistique en Afrique. Des effets négatifs qui ont été malgré tout compensé partiellement par la bonne marche des activités de commission de transport, « principalement dans l’aérien, et dans les terminaux portuaires présents sur le continent africain », précise le texte du groupe.
